Extrait(s) :
Les inspections en hiver sont-elles à éviter ? La saison froide peut en effet présenter des inconvénients, mais ils sont contrebalancés par quelques avantages, notamment en matière de contrôle de l’isolation, indiquent des inspecteurs d’expérience, qui proposent des pistes de contournement et des précautions à prendre.
[...]
Pour Danny McNicoll, il s’agit tout d’abord de faire la distinction entre hiver et enneigement, puisque des chutes de neige peuvent être réduites lors de certains segments de la saison, comme vu au mois de décembre dans certaines régions. Il souligne également les différences marquées selon les zones géographiques, car pendant que les toits sont dégagés à Montréal, ils pourraient bien être ensevelis sous une épaisse couche de neige au Saguenay.
« S’il commence à y avoir de la neige sur les toitures, les terrasses et les terrains, cela crée des limitations visuelles et, effectivement, un acheteur pourrait ne pas bénéficier de l’avantage d’une inspection en été », indique M. McNicoll, qui est vice-président de l’Association des inspecteurs en bâtiment du Québec (AIBQ).
Pour M. St-Aubin, « chaque saison a ses secrets » et l’hiver, malgré les limitations qu’il peut imposer, dispose en revanche du pouvoir de révéler des défauts difficilement détectables en d’autres périodes de l’année.
« On est capable d’avoir des informations sur les pertes de chaleur qu’on ne verrait pas autrement », souligne M. McNicoll. Un inspecteur pourrait examiner des indices, comme des glaçons ou une accumulation de glace en bordure de toit, signe de potentielles infiltrations d’eau dans les combles. Du givre sur le pontage ou les clous dans cette même partie de la propriété n’est pas non plus de bon augure. S’il est formé et équipé d’une caméra thermique, l’inspecteur pourra détecter des défauts d’isolation.
« Des anomalies réelles de ventilation d’entretoit ou des fenêtres descellées sont des choses que l’on voit plus avec des conditions d’hiver », complète M. St-Aubin.