L'achat d’une maison constitue souvent la plus importante transaction d’une vie. Malheureusement, aucune garantie de satisfaction n’est offerte. Il devient donc essentiel de s’assurer que la maison désirée ne comporte pas de vices potentiels et de connaître le plus possible l’état de ses composantes. Même si ce n’est pas obligatoire, il est fortement recommandé d’obtenir un rapport d’inspection d’une propriété avant toute transaction immobilière.
Les acheteurs prudents feront donc appel à un inspecteur préachat compétent, possédant une connaissance élevée des composantes d’une maison, pour les guider dans l’évaluation de l’état réel de l’habitation convoitée.
C’est à l’inspecteur préachat que l’on confie le soin de dresser le portrait des déficiences et d’indiquer ce qui peut faire réduire la valeur du bâtiment ou même amener un acheteur à retirer son offre d’achat.
Inspection préachat
L’inspection préachat est l’une des meilleures façons de connaître l’état, l’habitabilité et le niveau de sécurité d’une maison. On doit ainsi considérer cet exercice non comme une dépense mais comme un investissement. D’ailleurs, très peu d’acheteurs prennent maintenant le risque de procéder à l’acquisition d’une maison sans faire produire un rapport d’inspection préachat.
Dans ce dossier, vous trouverez ce que l’on doit attendre d’une inspection pré-achat. Vous saurez si une inspection est obligatoire ou non et ce que doit contenir un bon rapport d’inspection pré-achat. Cette section contient des conseils sur le choix d’un bon inspecteur pré-achat. D’autres conseils sont énoncés sur ce qu’il y a lieu de faire avant d’acheter une maison usagée.
Le public peut aussi se procurer notre Guide d’inspection de maison usagées en consultant notre section des publications.
On doit aussi souligner la variation des services offerts d’un inspecteur à l’autre. Aucune norme ou exigence de base ne régit la formulation des ententes de service ou la présentation des rapports d’inspection. La même situation prévaut avec l’assurance professionnelle dite «erreurs et omissions» : un inspecteur préachat est couvert tant qu’il est assuré. S’il cesse sa pratique, souvent l’assurance cesse sa protection. Cette couverture présente une faille majeure quand on sait que les défauts d’une propriété peuvent survenir plusieurs années après l’achat.