Extrait(s) :

Avec la récession qui s’annonce, des acheteurs espèrent que les immeubles deviennent plus abordables. Et des vendeurs se demandent s’ils devraient vendre avant que les prix ne commencent à baisser. Desjardins vient de publier une intéressante étude pour Toronto, la ville qui est le plus sujet à une baisse de prix.

Depuis 2005, c'est à Toronto que les hausses de prix ont été les plus élevées. Depuis la hausse agressive du taux directeur, les prix ont cependant chuté.

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Dans le scénario le plus optimiste, Desjardins suppose que le récent taux record de croissance de la population active, à près de 3% par année, perdure jusqu’en 2026. Et elle avance également que les nouvelles inscriptions de logements sur le marché de Toronto resteraient inférieures d’environ 15% du niveau d’équilibre à long terme.

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Desjardins a utilisé les données du marché du travail ontarien pendant la récession des années 1990. Cette récession des années 1990 a probablement été le pire repli jamais enregistré en Ontario. Ils ont supposé que le taux de chômage en Ontario augmenterait à plus de 12% d’ici 2025. Desjardins a également présumé que les mises en chantier à Toronto progresseraient conformément au scénario de croissance élevée de la SCHL.

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Même avec cette forte baisse des prix, il n'y aurait pas de retour imminent à l’abordabilité.

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Vendre n’est une bonne décision que si vous avez de bonnes raisons de le faire. Le risque que votre immeuble perde de la valeur ne me semble pas une bonne raison. Il est très peu probable qu’une récession suscite une correction majeure des prix.

La pénurie d'offres va persister pour longtemps. À long terme, les prix sont plus enclins à monter qu’à baisser.