Le chauffage au bois

Cette capsule offre un résumé de certains aspects techniques relatifs au chauffage au bois. Elle fait un tour d'horizon sur les divers appareils communément offerts sur le marché résidentiel, leur installation, la sécurité, l'évacuation des fumées et le bois de chauffage.

Les choix d’appareils de chauffage au bois

Nos premiers ancêtres ont apporté au Canada des techniques et des appareils qu’ils utilisaient en Europe. C’étaient essentiellement des foyers avec de larges âtres. Ils étaient assez efficaces pour chauffer les vastes pièces dans un climat hivernal européen beaucoup plus doux.

Nos hivers plus rigoureux ont plutôt favorisé l’utilisation de poêles en fonte plus efficaces pour se chauffer et que l’on pouvait placer au centre des habitations. L’évolution de la technologie nous offre aujourd’hui des appareils beaucoup plus performants. Nous pouvons donc maintenant compter sur des appareils qui permettent une combustion plus complète et moins polluante.

S'il est faux de croire que le chauffage au bois est interdit au Québec, il faut néanmoins savoir qu'il est réglementé depuis 2009. En effet, un règlement exige que tous les poêles et foyers au bois qui sont vendus se conforment à la norme canadienne CSA/B415 ou à l'américaine (EPA) . Ces appareils nous assurent d’une meilleure qualité de l’air, car les émissions de particules fines sont réduites de 90%. De plus, ils récupèrent 80% de la chaleur au lieu de la laisser s’échapper par la cheminée. Tous ces nouveaux appareils sont facilement reconnaissables car ils doivent porter une plaque permanente de conformité.
La norme exige qu’ils émettent un maximum de 4,5 grammes/heure de particules fines (inférieures à 2,5 micromètres), ce qui réduit le smog hivernal. À noter que pour la Ville de Montréal, le seuil est de 2,5 g/h.

1- Les poêles à bois

Le poêle à bois est probablement l’appareil le plus répandu. En autant qu’on puisse le raccorder à une cheminée, on peut le placer n’importe où. Divers modèles disponibles peuvent chauffer des surfaces variées selon les besoins. S’il est trop gros, il chauffera trop et on devra l’utiliser à son minimum, ce qui peut causer la production de fumée. Trop petit, on poussera son fonctionnement et il se détériorera trop rapidement. Dans tous les cas, l’appareil ne chauffera que la zone où il est installé et ne réussira habituellement pas à chauffer toute une maison. Pour trouver la bonne dimension, demandez à un détaillant de vous conseiller.

Les membres détaillants de l'Association des professionnels du chauffage d'appoint (APC) détiennent les licences requises de la RBQ qui leur permettent de faire les installations selon le combustible choisi. Ils peuvent aussi émettre un CERTIFICAT DE CONFORMITÉ, mais seulement sur les appareils qu’ils ont installés récemment (moins de 2 ans).
Retenez que le rendement n’a que peu à voir avec son apparence. Il y a peu de différences entre un appareil en fonte, en acier, avec un revêtement émaillé et avec portes vitrées ou non. L’important est la conception intérieure.
On trouve maintenant des poêles qui dégagent la chaleur par convection. Ce principe transmet la chaleur par réchauffement de l’air entre le corps de l’appareil et une couche extérieure. Cette technique permet de réduire la température de l’enveloppe et de positionner les appareils plus près des murs. Sur le devant, les portes, qu’elles soient en fonte ou en verre thermique, permettent le rayonnement de la chaleur vers les occupants qui ressentiront mieux la sensation de chaleur.

2- Les foyers

Traditionnellement construits en maçonnerie ou en brique, les foyers ordinaires ont une fonction bien plus esthétique que thermique. Sans porte, les foyers ordinaires peuvent extraire la chaleur de la maison plutôt que de chauffer les intérieurs des maisons. L’ajout de portes étanches a amené une amélioration de leur efficacité énergétique et écologique. À noter qu’il vaut mieux choisir une porte avec du verre de vitrocéramique plutôt que de verre trempé, car ce dernier retient une grande part de la chaleur rayonnante.
Pour obtenir un rendement plus élevé, il est possible d’insérer un foyer encastrable dans l’âtre ou carrément un poêle que l’on peut raccorder à la cheminée ou au tuyau à fumée. Une telle installation permettra quand même de pouvoir contempler les flammes au travers des portes.
Les nouveaux foyers à haute efficacité combinent l’esthétique d’un foyer de maçonnerie, la puissance calorifique et la réduction des émissions de fumée. La chambre de combustion est entourée d’une coque de tôle qui permet de l’insérer dans une construction combustible. Il ne reste ensuite qu’à refermer le devant et lui ajouter un manteau pour lui donner l'allure d’un foyer classique.
Ce qui caractérise ces foyers, ce sont les prises d’air sous la chambre de combustion qui aspirent l’air de la pièce. L’air est réchauffé autour de la chambre de combustion et il revient par d’autres grilles vers les pièces. On peut aussi la diriger vers d’autres pièces de la maison ou la pousser avec des ventilateurs. Ces nouveaux foyers sont conformes aux nouvelles normes de rendement exigées par les gouvernements. Pour obtenir des résultats performants, n’hésitez pas à vous faire conseiller par un professionnel membre de l’Association des professionnels du chauffage d’appoint (APC).

3- Les appareils à granules

Ces appareils brûlent des granules faites de bois broyé, séché et comprimé en petits cylindres sans ajout d’additifs. Certains modèles peuvent aussi brûler des grains de maïs ou des résidus de biomasse.
Dans ces appareils, on déverse entre 20 et 60 kg de granules dans une trémie où une vis sans fin amène les granules jusqu’à la chambre de combustion. Bien réglés, ils rejettent moins de gaz de combustion. La flamme de ces granules n’a pas l’apparence de celle d’un feu de bois.
Comme avantage, on peut avancer que ces appareils peuvent fonctionner automatiquement sur une période de 24 heures par chargement. Les sacs de granules sont vendus en sacs faciles et propres à entreposer. Ils ne laisseront pas de résidus d’écorce ou d’éclisses lors du transport dans la maison. Il y a peu de chances que des insectes s’y soient cachés.
On leur reconnaît la qualité d’émettre moins de pollution tout en offrant un haut rendement.
Cependant, ils ont besoin d’électricité pour faire fonctionner l’alimentation d’une vis sans fin et de ventilateurs. Leurs moteurs électriques peuvent consommer beaucoup d’électricité. C’est aussi à réfléchir si on désire ne pas manquer de chauffage en cas de panne électrique.

4- Les appareils à combustion évoluée

Ces appareils à haute efficacité se distinguent par une chambre de combustion isolée. L’air de combustion est préchauffé afin de ne pas refroidir le feu. Des déflecteurs font effectuer un long trajet aux gaz et à la fumée pour se consumer complètement. Un bois qui brûle bien dans ce type de poêle va faire apparaître de petites flammes transparentes en plus des flammes normales.
Dans certains appareils, un catalyseur brûle la fumée avant qu’elle ne s’envole. Ce catalyseur possède un revêtement alvéolé en céramique pour brûler les gaz de combustion à une température plus basse et d’assurer une combustion propre. On doit cependant remplacer le catalyseur car il se détériore au fil du temps. De plus, la restriction du passage des gaz peut parfois causer des problèmes de tirage.

L’emplacement

Si vous ne désirez profiter de votre poêle ou de votre foyer que pour une raison esthétique, choisissez bien entendu la pièce où vous vivez. Si vous choisissez plutôt un appareil pour vous chauffer, l’emplacement est crucial. Optez pour un endroit central au centre des pièces principales (cuisine, salle à manger, salon, salle de jeux) afin de réchauffer les pièces que vous occupez et où vous vous détendez.
Si l’architecture de la maison se divise en de multiples petites pièces, un seul appareil ne sera peut-être pas suffisant. Un conseiller membre de l’APC saura le mieux vous aider à choisir le type et la dimension des appareils à privilégier.
Le sous-sol n’est pas un endroit à privilégier si vous voulez chauffer votre maison. Vous tenterez alors de surchauffer et d’endommager l’appareil sans parler du danger pour la sécurité si un appareil manque de surveillance. Optez pour le sous-sol seulement si vous y passer la majeure partie de votre temps quand l’appareil est utilisé.
Dans tous les cas, il est préférable que la cheminée soit localisée à l’intérieur de la maison. Une cheminée joue toujours mieux son rôle lorsque son parcours est droit. Il faut éviter de disposer une cheminée le long d’un mur extérieur. Encore une fois, un détaillant ou un installateur membre de l’APC saura déterminer l’endroit idéal.
Comme la chaleur a tendance à s’élever, elle peut s’accumuler au plafond et laisser les pieds au froid. Un ventilateur de plafond peut faire circuler l’air chaud et améliorer le confort des occupants. Si la maison dispose d’un système de chauffage central à air pulsé, le positionnement des grilles de retour en haut des pièces aidera à faire circuler l’air chaud produit par l’appareil au bois. De ventilateurs peuvent aussi aider à faire circuler l’air chaud entre les pièces. Et de simples ouvertures percées au travers des murs et planchers est une autre technique que nos ancêtres utilisaient dans les maisons du passé.

La cheminée

Méfiez-vous des cheminées déjà installées dans votre propriété et qui sont raccordées au système de chauffage au gaz ou au mazout. Les cheminées préfabriquées qui sont recommandées pour le chauffage au bois doivent supporter une chaleur de 650° C. Ces cheminées possèdent une plus grande épaisseur d’isolant afin de résister aux très hautes températures des gaz de combustion. Elles permettent aussi aux gaz de rester chauds et d’ainsi réduire la formation de créosote, cause de beaucoup de feux de cheminée. De plus, cette isolation protège les matériaux combustibles à proximité. La paroi intérieure de ces cheminées est plus épaisse et résistera plus longtemps à la corrosion.
Si vous possédez une vieille cheminée en maçonnerie, elle devra être pourvue d’un chemisage en acier inoxydable afin d’assurer une meilleure sécurité et un fonctionnement amélioré.
Sa position à l’extérieur, au-dessus de la toiture, est cruciale pour assurer un fonctionnement optimal. Elle doit émerger d’une hauteur suffisante pour ne pas être affecté par les turbulences provoquées par le vent qui souffle contre le toit. 

Le bois de chauffage

1- Choisir son bois

Plusieurs essences de bois sont utilisées pour le chauffage. On peut les diviser en deux grandes catégories : les bois durs et les bois mous. Dans la première catégorie on trouve l’érable, le chêne, l’orme, le hêtre, ou le noyer alors que dans la deuxième on trouve des résineux comme l’épinette, le sapin, le pin, ainsi que du tilleul, du bouleau et du peuplier.
Les bois durs ont une valeur énergétique et thermique plus élevée que les bois mous. Les bois durs vont donc brûler plus longtemps et dégager plus de chaleur. Les bois mous ne doivent toutefois pas être laissés de côté. On peut en faire de petites attisées au printemps et en automne, à un moment où l’importance de chauffer fortement est moins nécessaire.

2- Acheter son bois

On achète le bois selon une vieille unité de mesure qui est souvent mal comprise. Selon Mesures Canada, une corde de bois mesure aujourd’hui 128 pieds cubes : c’est huit pieds de longueur par quatre pieds de hauteur et quatre pieds de profondeur. Trop souvent on nous vend une « corde » de bois qui ne mesure que 12 ou 16 pouces de profondeur.
Si on veut convertir une corde bois en système métrique, on doit calculer qu’un mètre cube est l’équivalent de 35 pieds cubes. Une vraie corde doit donc contenir un volume 3,6 mètres cubes.
Pour être sûr d’obtenir la bonne quantité, demandez que le vendeur déclare son prix en pieds cubes (ou mètres cubes). N’acceptez plus de mesures en « corde » ou « cordon ». Demandez qu’on livre le bois empilé afin de pouvoir vous-mêmes mesurer la quantité. Soyez présent à la livraison afin de mesurer vous-mêmes. Demandez un reçu (ou préparez-le d’avance) qui détaille la quantité et le type de bois, le nom, l'adresse et le numéro de téléphone du vendeur, ainsi que le prix payé. Prenez note du numéro d'immatriculation du véhicule de livraison. Avec cette information, il est possible de retracer le domicile du livreur. On a vu des livreurs ne pas déposer la bonne quantité, ou du bois de mauvaise qualité, empocher l’argent et disparaître dans la nature sans aucun moyen de les retracer.
Si le bois de chauffage n'est pas empilé dans le camion, prenez soin de l’empiler immédiatement après la livraison afin de mesurer la quantité de bois reçue.
Achetez votre bois dans la même région où vous l’utiliserez. Vous éviterez ainsi le déplacement des insectes ravageurs pour nos forêts. Quatre insectes envahissants ont été propagés par du bois de chauffage qui a voyagé sur de longues distances. Il s’agit de l’agrile du frêne, du longicorne asiatique, du longicorne brun de l’épinette et de la spongieuse européenne. La migration de ces insectes peut mettre en péril des forêts entières. On doit donc porter une attention cruciale à la provenance du bois de chauffage.

3- Faire sécher le bois de chauffage

Au moment où l’arbre est coupé la teneur en humidité du bois varie entre 35% et 60%. Du bois aussi humide brûlera mal. Il faut donc le faire sécher pour atteindre un niveau d’humidité d’au maximum de 20%. Il peut prendre jusqu’à une année de séchage pour obtenir du bois de chauffage à un bon taux d’humidité. Pour accélérer le séchage il est préférable de le fendre. Un bois bien séché montrera des extrémités grises et fendillées.
Retenez qu’il est préférable d'acheter au printemps. Vous obtiendrez du bois coupé durant l’hiver, alors qu’il contient moins de sève. Le temps de séchage sera diminué d’environ la moitié.
Vous pouvez exiger qu’on vous livre du bois sec. Comment s’en assurer? Examinez les extrémités qui doivent être plus foncées et fendillées. Deux bûches frappées ensemble feront un bruit sec et plus sonore. Si les bûches suintent et qu’elles sentent le bois frais, elles sont encore vertes. Il sera alors préférable de faire sécher le bois et accorder presque une année pour obtenir une meilleure valeur calorifique.
Le bois vert aura tendance à produire plus de fumée et encrasser la cheminée. Le ramonage devra se faire plus fréquemment pour éviter les dangers d’incendie.
C’est important de bien faire sécher votre bois de chauffage. Le bois vert chauffe mal, car la combustion est ralentie. Les fines particules ne seront pas bien brûlées. Le bois produira plus de fumée et dégagera plus de créosote. Vous serez obligé de faire ramoner la cheminée plus fréquemment. Un bois sec devrait contenir entre 18 et 20 % d'humidité. La chaleur dégagée par du bois bien sec serait près de deux fois supérieure à celle du bois fraîchement coupé.

4- Entreposer son bois

Comme nous venons de le dire, un bois sec brûle mieux. Après la livraison il est souvent préférable de l’entreposer pendant plusieurs mois, voire toute une année, avant de l’utiliser. Cette période de temps permettra au bois de sécher à un taux d’humidité optimal pour procurer une combustion maximale. Pour certaines essences comme le chêne, le thuya ou le pin, le séchage permettra d’éliminer leur tanin. Qui peut causer une mauvaise combustion.
Il est fortement déconseillé d’entreposer son bois à l’intérieur de la maison, dans un garage ou au sous-sol. À ces endroits le séchage ne sera pas optimal. L’humidité dégagée par le bois risque même de saturer l’air intérieur et de causer de la moisissure dans les cas extrêmes. De plus, vous éviterez d’entrer à l’intérieur certains insectes qui se seraient cachés sous l’écorce. N’entreposez à l’intérieur que de petites quantités, suffisantes pour une utilisation immédiate. On conseille qu’une quantité pour deux à trois jours est suffisante.
Pour obtenir du bois sec, il est bon de l’empiler dans un endroit ensoleillé, et abrité des intempéries. Ne déposez pas le bois directement sur le sol. Préférez un caillebottis, des dalles de béton ou même des palettes feront bien l’affaire. Évitez de le couvrir d’une bâche : ceci emprisonnera l’humidité et empêchera le séchage que l’on désire obtenir. Cordez le bois en rangées espacées : le soleil le fera sécher, et le vent éliminera l’humidité du bois. Le bois doit être couvert. Un léger abri protégera le bois de la pluie et de la neige. Une tôle peut faire l’affaire même si cela n’est pas toujours élégant. On ne doit pas couvrir les côtés et le devant des bûches pour permettre un meilleur séchage. L’air doit circuler  entre les bûches.
Bien entreposé, le bois ne pourrira pas. Si vous avez l’espace, et vous obtenez un bon prix, n’hésitez pas à vous le procurer une bonne quantité.

5- La bûche écologique

Malgré qu’elles brûlent plus vite, les bûches écologiques offrent plusieurs qualités intéressantes. La principale qualité est qu’elle valorise des résidus forestiers ramassés après la coupe. Ou de bran de scie produit dans des usines d’ébénisterie, d’armoires ou de planchers de bois franc. L’une d’entre elles est même faite avec du carton ciré, du papier souillé, des résidus de maïs, et d’autres produits non recyclables. Les bûches écologiques permettent donc de donner une deuxième vie à des produits qui autrement n’auraient aucune autre vocation.
Ces bûches sont aussi écologiques par la façon dont elles sont fabriquées. Tous les résidus ou le bran de scie sont seulement compressés. Dans certains cas on ajoute de la cire végétale qui ne produit aucune émanation polluante. Sans écorce, elle ne cache pas d’insectes. On peut les ranger dans la maison sans crainte de faire élever le taux d’humidité. On peut les mêler à des bûches traditionnelles pour produire de belles flammes dans un foyer. Elles produisent moins de cendre et moins de créosote. Selon les produits, elles brûleront entre une et six heures.
Important :  toujours vérifier dans votre manuel du manufacturier si vous pouvez utiliser les bûches écologiques ; en effet, certains manufacturiers ne garantissent pas l’appareil si de telles bûches sont utilisées.

Allumage du feu

Une bonne technique d’allumage doit produire suffisamment de chaleur pour favoriser le dégagement de l’air froid dans la cheminée. Une fois cet air froid éliminé, le tirage naturel des gaz de combustion sera attiré vers l’extérieur et ne se répandra pas dans la maison.
Commencez par froisser des boulettes de papier journal bien serrées, et couvrez le fond de l’âtre. Déposez du petit bois d’allumage bien sec taillées en éclisses fines.. Privilégiez des essences de résineux qui s’enflamment plus facilement : sapin, épinette, cèdre, pin. Laissez de l’espace entre les morceaux de bois pour permettre l’arrivée d’oxygène et accélérer l’allumage. Déposez sur cet assemblage une ou deux bûches de moyenne dimension sur le dessus et l’arrière. Une fois enflammé, fermez les portes et ouvrez les orifices d’arrivée d’air au maximum.
Une pile de bûches entrecroisées produira plus de flammes et sera plus agréable à la vue. Pour un feu de nuit qui durera longtemps, il est préférable d’entasser les bûches les unes sur les autres dans le même sens. Le feu en sera prolongé.

L'Association des professionnels du chauffage (APC)

Au Québec, plus de 200 acteurs de l'industrie du chauffage d'appoint sont regroupés au sein de l'Association des professionnels du chauffage (APC). En plus des vérifications d'usage (licence RBQ valide et appropriée et assurance-responsabilité d’au moins 2 millions $), cette association impose à ses membres de réussir ses formations et d'être en affaires depuis au moins deux ans.
À notre connaissance, c'est l'un des rares cas d'association professionnelle à adhésion volontaire dans le domaine de l'habitation qui réussit à imposer un bon niveau de compétence dans son secteur. Nous recommandons donc fortement pour l'achat et l'entretien d'appareils de chauffage d'appoint de faire affaire avec un membre de l'APC.
Par ailleurs, vous pouvez également vous adresser directement à l'APC pour avoir de l'information ou consulter leur magazine "POELES ET FOYERS" pour être au fait des dernières nouvelles et tendances dans ce domaine.

Se chauffer au bois sera-t-il bientôt interdit ?

Ce qu’il faut savoir est que le chauffage au bois est réglementé au Québec depuis 2009. En effet, le Règlement québécois sur les appareils de chauffage au bois exige que tous les poêles et foyers au bois qui sont vendus se conforment à une norme plus faible d’émissions de particules fines (norme CSA/B415.1-10 ou norme américaine EPA 40 CFR 60, subpart AAA).

Ces appareils certifiés nous assurent d’une meilleure qualité de l’air car les émissions de particules fines sont réduites de 90%. De plus, ils récupèrent 80% de la chaleur au lieu de la laisser s’échapper par la cheminée.

Tous ces nouveaux appareils sont facilement reconnaissables car ils doivent porter une marque permanente de conformité.

La norme de ces appareils exige qu’ils émettent un maximum de 4,5 grammes/heure de particules fines. Ces particules sont de minuscules poussières contenues dans la fumée de combustion et inférieures à 2,5 micromètres. Quand elles pénètrent dans les poumons, elles peuvent nuire à la santé. Ses effets peuvent provoquer de l’asthme, des bronchites, le cancer ou augmenter les problèmes aux personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires.

De plus, certaines municipalités ont des normes plus exigeantes que le règlement provincial et certaines, comme Montréal, interdisent toute forme de chauffage au bois lors de périodes de smog. Ainsi, si vous envisagez de vous doter d’un tel appareil, assurez-vous qu’il répond aux exigences de votre municipalité et obtenez le permis approprié.

Références

Le guide du chauffage au bois résidentiel, SCHL (2002)

Association des professionnels du chauffage d’appoint

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