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Des proprios d’habitations presque neuves forcés de dépenser des milliers de dollars pour des réparations
David Cormier, copropriétaire d’un condo à Chambly, en Montérégie, soutient que certaines poutres de balcons sont faites « de bois non traité » et sont « mal installées ». Il aimerait que le Québec fasse le ménage dans le domaine des normes de construction. La vérificatrice générale a récemment mis en lumière de graves lacunes en la matière.
Un copropriétaire de condo de Chambly forcé de réparer des balcons de son immeuble à peine six ans après sa construction presse l’État québécois de serrer la vis pour protéger les Québécois.
« Ce n’est pas normal que j’achète une cuisinière et que la garantie légale donne à peu près 10 ans, mais que l’on ait des enjeux aussi majeurs à un édifice après cinq ans », déplore David Cormier, gestionnaire de projets, qui vient de s’acheter un condo des Habitations Trigone, à Chambly.
Vérifications, inspections et compétences... les Québécois sont victimes des lacunes majeures de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), plaide-t-il, en brandissant le récent rapport de la Vérificatrice générale du Québec (VGQ).
« C’est frustrant pour les entrepreneurs de qualité d’être concurrencés par d’autres qui font la job à moitié et qui facturent deux fois moins cher », déplore Marc-André Harnois, à la tête de l’ACQC.
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« C’est dur de concurrencer quelqu’un qui fait le travail à moitié moins cher, tout croche », analyse Marc-André Harnois, qui refuse de mettre tous les entrepreneurs dans le même panier.
À la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), on souligne que pour les petits bâtiments résidentiels la surveillance relève des municipalités ou de l’organisme Garantie de construction résidentielle (GCR).
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♦ L’an dernier, l’émission La Facture a capté des images de la construction d’un immeuble à condos par les Habitations Trigone. Le reportage a souligné que l’entreprise a été l’objet de plus de 200 poursuites ces vingt dernières années.