Extrait(s) :

Les effets de la hausse des taux d’intérêt sur la capacité des ménages à acquérir une propriété commencent à se faire sentir dans la grande région de Québec, où le nombre de transactions immobilières a diminué de 10 % en août par rapport à la même période l’année dernière.

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a dévoilé mardi ses plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec.

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Au cours du mois d’août, il y a eu 523 transactions immobilières dans la région de Québec, comparativement à 584 en août 2021. Cela représente une baisse de 10,44 %.

Le directeur du Service de l’analyse de marché à l’APCIQ, Charles Brant, mentionne que l’ampleur inédite de la hausse des taux d’intérêt a finalement eu raison de la vigueur exceptionnelle affichée par le marché de Québec au cours des mois précédents, qui contrastait avec les autres régions.

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Les ventes de maisons unifamiliales ont baissé de seulement 1 % au cours du dernier mois, tandis que les ventes de copropriétés ont chuté de 15 %. Les ventes de petits immeubles d’habitation (2 à 5 logements), communément appelés plex, se sont pour leur part effondrées de 49 %.

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À noter que les prix médians des différents types de propriétés ont poursuivi leur progression en août par rapport à la période correspondante en 2021. Celui des maisons unifamiliales a atteint 335 000 $ (+ 8 %), comparativement à 214 000 $ (+ 11 %) pour les copropriétés et 402 500 $ (+ 18 %) pour les plex.

L’APCIQ précise toutefois que l’évolution des prix de vente depuis le mois de mai fait croire à un certain plafonnement du prix des propriétés, voire un léger recul pour ce qui est des maisons unifamiliales.