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Projet de recherche de 2011-2012 qui nourrit la revendication d'un encadrement règlementaire de l’inspection préachat au Québec et au Canada.
Version française
ISBN 978-2-922677-07-2 (relié)
ISBN 978-2-922677-08-9 (PDF)
Version anglaise
ISBN 978-2-922677-09-6 (PRINT)
ISBN 978-2922677-10-2 (PDF)
En Ontario et au Québec, n'importe qui peut du jour au lendemain offrir ses services comme inspecteur en bâtiment. En effet, sauf en Colombie-Britannique et en Alberta, il n'y a pas d'encadrement législatif de la profession au Canada. Malgré cette situation, les tribunaux estiment que l'inspection préachat est un moyen pour l’acheteur de s’acquitter de son devoir de prudence et de diligence lors de la transaction immobilière.
Ce rapport présente les résultats d’une étude du contexte et des principaux intervenants en inspection préachat pour les petits bâtiments résidentiels (trois étages ou moins) pour l’Ontario et le Québec. Il a pour but de répondre aux questions suivantes :
Les données nécessaires à la rédaction du rapport proviennent de plusieurs sources. Une recherche documentaire a été effectuée sur les sites internet des différents organismes concernés par l’inspection préachat. Certains de ces organismes ont aussi été contactés. Une enquête qualitative faite auprès d'associations d'inspecteurs en bâtiment et d’ordres professionnels a permis d’obtenir de l’information sur l’encadrement du travail des inspecteurs ainsi que sur le processus de l’inspection préachat, les tendances et les litiges. Finalement, une étude qualitative de la jurisprudence ontarienne et québécoise portant sur 101 décisions impliquant une inspection préachat nous a permis d'identifier 32 cas de recours contre des inspecteurs et de répondre à des questions d’intérêt pour les consommateurs.
Des tentatives d’encadrement de l’inspection préachat ont mené à des exigences plus contraignantes pour les inspecteurs membres d’une association au Québec lorsqu’on les compare avec celles qui prévalent en Ontario, mais plusieurs lacunes existent encore. De plus, les inspecteurs en bâtiment qui ne sont pas membres d’une association d’inspecteurs ou d’un ordre professionnel n’ont encore aucun encadrement.
L’ACQC prend position et recommande un encadrement législatif du travail des inspecteurs en bâtiment pour favoriser une meilleure protection des consommateurs. Dans ce but, le nouvel organisme devrait relever de l’Office de la protection du consommateur ou son équivalent ontarien.
Plusieurs raisons militent en faveur d’un encadrement législatif du travail des inspecteurs en bâtiment :
L’ACQC fait aussi des recommandations aux organismes chargés d’appliquer les lois et règlements applicables aux transactions immobilières :
D’autre part, suite aux déficiences observées lors de l’étude de la jurisprudence, l’ACQC demande le support financier des gouvernements pour la réalisation d’outils par des associations de consommateurs pour aider ceux-ci à :