Recherche par mot-clé

Les revêtements de toiture

Il existe un vaste choix de revêtements de toitures. Cet article aborde les revêtements les plus communs au Québec.

La toiture d’une maison est aussi importante que ses fondations. Elle joue plusieurs rôles : isolation, protection et même décoration. Les toitures existent en plusieurs formes et matériaux, dont chacun présente différents avantages et désavantages. Au Québec, on rencontre surtout des toits en pente et des toits plats. Les toitures en pente représentent une plus grande surface à recouvrir. Cependant, elles facilitent l’écoulement de l’eau et la chute de neige, un atout majeur dans notre climat. Les toitures plates ont une esthétique moderne appréciée de beaucoup. Ces toitures offrent également la possibilité d’aménager un espace de vie supplémentaire. 

Il existe un vaste choix de revêtements pour ces deux types de toitures. Cet article aborde les revêtements les plus communs au Québec, ainsi que les signes avant-coureurs d’une toiture défaillante.

Toitures en pente

Bardeaux d’asphalte

Choix moins dispendieux à court terme, la majorité des résidences unifamiliales québécoises en sont recouvertes. Plus ou moins visibles de la rue selon l’architecture du toit, ces bardeaux sont offerts dans une variété de formes et de couleurs. 

Les bardeaux d’asphalte se déclinent en bardeau organique et en bardeaux de fibre de verre. Ils sont essentiellement composés d’une armature, de deux ou plusieurs couches d’asphalte et d’un granulat. Les bardeaux organiques ont une armature de feutre ou de papier recyclé ; et les bardeaux de fibre de verre ont une armature en natte de fibre de verre. Cette armature est comprimée entre deux couches d’asphalte, la rendant imperméable. Une couche de granulat obtenue à partir de pierre dure broyée complète la fabrication des bardeaux. Sa composition varie en fonction des propriétés et de la couleur recherchée. L’épaisseur des bardeaux ajoute à leur poids et à leur résistance aux vents et aux écarts de températures. Différentes bandes adhésives permettent aux bardeaux de coller ensemble lors de l’installation et les empêchent d’adhérer lors de l’entreposage. Enfin, une bande de clouage (parce que les bardeaux doivent être cloués et non brochés) sert à guider le couvreur. Puisque les bardeaux doivent adhérer, la température optimale d’installation se situe entre 4 et 27 °C. En dessous de cette température, les bardeaux sont cassants et au-dessus des 27 degrés ils sont mous et faciles à endommager.

Une pente minimale de 4:12 (c’est-à-dire une hauteur de 4 pouces sur chaque 12 pouces de longueur) est nécessaire. Si vous souhaitez installer des bardeaux sur une pente inférieure, assurez-vous de choisir des bardeaux appropriés et de suivre les recommandations supplémentaires sur les normes et techniques à respecter. Bien que chaque bardeau soit imperméable, ils sont superposés et cloués entre eux. Par conséquent, une pente trop douce expose inévitablement la maison aux infiltrations. D’un autre côté, une pente raide est périlleuse et plus difficile à travailler ce qui peut augmenter vos coûts d’installation. En revanche, une telle pente expose moins les bardeaux aux rayons du soleil qui les surchauffe et accélère leurs dégradations. Offerts dans des tons de plus en plus clairs, il est possible de réduire les îlots de chaleur créés par les bardeaux noirs et gris foncés habituels. Les bardeaux d’asphalte ne sont généralement pas résistants au feu, quoique certains produits puissent offrir de meilleure performance dans ce domaine.

La durée de vie des bardeaux oscille autour d’une vingtaine d’années. Car avec le temps, les bardeaux retroussent sous l’effet de la chaleur, se raidissent et s’assèchent sous le froid. Par conséquent, ils adhèrent moins et s’arrachent lors des grands vents. Cependant, vous verrez des durées de vie projetées jusqu’à 50 ans sur les emballages de certains fabricants. Portez une attention particulière aux petits caractères, car il y a une longue liste d’exclusions et de conditions dans les garanties offertes.

Lorsque bien installé, un toit en bardeaux d’asphalte s’entretient facilement. Une inspection annuelle ou aux deux ans du toit et de l’entretoit, le lavage des dépôts organiques (mousses, champignons, algues, etc.) et le remplacement des bardeaux endommagés suffiront à ralentir la dégradation et reporter la réfection prématurée de l’ensemble du toit.

L’installation d’une bande de zinc ou d’un fil de cuivre sur le faîte du toit aidera à combattre la prolifération de mousses et d’algues. L’eau de pluie fera dissoudre de fines particules de ces métaux aux propriétés antifongiques. Si vos gouttières ou d’autres accessoires sont en métal, préférez les bandes de zinc afin d’éviter la corrosion galvanique.

Le coût de réfection d’un toit en bardeau d’asphalte varie en fonction du type de bardeau et des particularités du toit. En quincaillerie, vous trouverez des bardeaux à trois pattes, stratifiés et architecturaux. Votre choix reposera sur vos besoins, vos goûts et votre budget. Une fois installés, les bardeaux pèsent entre 11 kg/m2 et 18 kg/m2 selon le produit et les quantités utilisées. 

Le prix au pied carré se situe entre 3 $ et 9 $, incluant l’installation.

Avantages

  • Main-d’œuvre facile à trouver
  • Variété de choix et de couleur
  • Entretien et réparation faciles

Désavantages

  • Très polluants et difficilement recyclable
  • Courte durée de vie (environs 20 ans)
  • Faible résistance au feu et aux intempéries
  • Nécessite un entretien régulier

Bardeaux de pneus recyclés

Imitant le cèdre et l’ardoise, les bardeaux de pneus recyclés se veulent une alternative écologique et durable. Fabriqués à partir de 70 % de pneus usagés et 25 % d’autres matières recyclées, les premiers revêtements ont été installés au Canada en 1999 par les manufacturiers Euroshield et Enviroshake.

Les bardeaux de pneus recyclés doivent être cloués sur une pente de 4:12 ou supérieur. Une installation sur une pente inférieure à 3:12 exige des mesures supplémentaires et l’approbation du manufacturier. Comme pour les bardeaux d’asphalte, une sous-couche de protection est nécessaire pour assurer l’étanchéité. Ces bardeaux peuvent s’installer à des températures aussi basses que -20 °C si la charpente est bien sèche, et conviennent à la plupart des architectures de toits incluant les dômes.

Les bardeaux de pneus recyclés pèsent entre 11 et 16 kg/m. Les fabricants déconseillent l’installation de leurs produits directement sur des bardeaux d’asphalte existants. En effet, la charpente doit être en bonne condition et pouvoir supporter le poids supplémentaire avec l’accumulation de la neige, de la glace et les surcharges dues aux vents et aux séismes. La membrane d’étanchéité sous les bardeaux doit toujours être en mesure de protéger le toit contre les infiltrations. De plus, le toit doit être exempt d’humidité, de mousses ou de pourritures. Le couvreur devra être minutieux afin de toujours clouer aux bons endroits et de pénétrer correctement les deux couches de matériaux ! Et bien entendu, il faudra vérifier si la municipalité permet une telle pratique et si le fabricant honorera la garantie. Bref, bien qu’il soit possible de le faire, il est peu judicieux d’installer des bardeaux de pneus sur de vieux bardeaux d’asphalte.

Les bardeaux de pneus ne requièrent pas d’entretien particulier ; il est facile de les inspecter, car on peut marcher sur le toit sans les endommager. Ils peuvent être lavés au jet d’eau du haut vers le bas sans ajout de produits chimiques (Attention : mouillés, les bardeaux sont glissants). Bien que la couleur soit incorporée (et non pas une couche superficielle), une dégradation non uniforme surviendra selon l’angle d’exposition au soleil et l’interaction avec d’autres composantes du toit par exemple, les cheminées et les ventilateurs. De plus, une odeur de pneus neufs se dégage pendant et après l’installation. Cette odeur se dissipe avec le temps en prenant soin de bien ventiler les combles.

25 années doivent encore s’écouler avant de constater si les bardeaux de pneus ont bel et bien une durée de vie de 50 ans et plus. En attendant, ils offrent une résistance accrue aux vents et aux écarts de température. Euroshield offre une garantie contre la grêle jusqu’à 2’’ de diamètre pour la plupart de leurs produits. À base de caoutchouc, ces bardeaux sont imputrescibles, imperméables, ne fendillent pas, n’ondulent pas, ne rouillent pas et sont résistants à l’humidité et au feu. Les manufacturiers s’efforcent d’offrir des couleurs plus claires afin de combattre les îlots de chaleur.

Les bardeaux de pneus recyclés coûtent entre 8 $ et 12 $ pi2 incluant l’installation.

Avantages

  • Réduction de déchets
  • Longue durée de vie (jusqu’à 50 ans)
  • Résistance aux chocs et aux intempéries
  • Pratiquement pas d’entretien

Désavantages

  •  Main-d’œuvre moins disponible (peu d’installateurs spécialisés)
  • Variation de la couleur
  • Dégagement d’odeur (s’estompe avec le temps)

Bardeau de cèdre

Avec la montée des préoccupations environnementales, ce type de revêtement de toiture refait surface chez les propriétaires de maisons. Le bardeau de cèdre présente beaucoup d’avantages. Il est très durable : selon certaines sources, il peut durer 50 ans minimum (si l’installation est bien exécutée et les bardeaux demeurent au sec en tout temps avant leur installation). Les spécialistes d’Écohabitation affirment que la durée de vie de ce type de recouvrement est plus de 30 ans et que les garanties varient de 25 à 50 ans. Ce type de toiture a d’excellentes propriétés thermiques et acoustiques. Grâce à ses huiles naturelles, il possède une résistance accrue aux insectes, à la moisissure, à la pourriture et aux intempéries. Ce matériau est esthétique et il dégage une odeur agréable. Il est à noter que les coûts d’installation des bardeaux de cèdre sont élevés. Ce type de toiture requiert un entretien périodique. Certains spécialistes recommandent de le laisser à son état naturel et de le protéger du soleil en le recouvrant d’huile de lin ou d’abrasin. Comme c’est une matière inflammable, ce type de toiture n’est pas autorisé dans toutes les régions.

Argile

La toiture en terre cuite est répandue surtout en Méditerranée, mais de nos jours, il est possible de l’installer presque partout. La qualité des tuiles dépend de la qualité de l’argile employée et de la température de cuisson (plus la température est élevée, plus l’argile est résistante aux écarts de température). Le grand avantage de ce type de couverture est sa durabilité : généralement, sa durée de vie est de 30 ans minimum, mais elle peut aller à 125 ans. La toiture de tuiles d’argile exige peu d’entretien, elle est facile d’installation, mais il est préférable que la pose soit faite par des professionnels pour assurer une longévité convenable. Ce matériaux naturel ne pourrit pas et ne brûle pas et il possède une bonne résistance aux intempéries. Une particularité importante du toit en argile est le fait qu’il s’adapte bien à toutes les formes de toiture. Ce matériau est lourd et son poids peut exiger le renforcement de la structure d’une maison. Le déneigement d’un tel toit est compliqué à cause des tuiles et leur relief. Il est à noter aussi qu’il n’est pas recommandé de marcher dessus quand le produit est installé. La toiture de tuiles d’argile est vulnérable aux cassures. Elle nécessite une membrane d’étanchéité pour prévenir l’absorption d’eau et protéger du gel. Il est recommandé aussi d’inspecter régulièrement les tuiles et si elles sont endommagées, de les remplacer rapidement. Le coût de ce type de recouvrement de toiture est élevé. Sa durabilité et son attrait visuel sont ses plus grands avantages.

Ardoise

L’ardoise est une pierre schisteuse noble et élégante, utilisée en Europe depuis des siècles pour couvrir les toitures. Au Québec, elle est encore relativement peu utilisée, mais elle gagne en popularité. Il y a une exploitation d’ardoise à Saint-Marc-du-Lac-Long dans le Bas-Saint-Laurent et comme l’ardoise québécoise est exempte de pyrite, elle est exportée à l’étranger. Ce type de recouvrement possède beaucoup de qualités. Premièrement, l’ardoise est d’une durabilité exceptionnelle. Dépendamment de sa qualité, elle peut durer de 75 à 150 ans, selon certaines estimations, et entre 70 et 300 ans, selon d’autres. L’ardoise conserve sa couleur initiale au fil des ans. Elle est un bon isolant, ce qui limite la consommation de chauffage. Comme elle est non poreuse et imperméable, ce type de recouvrement résiste bien aux infiltrations d’eau et aux dégradations dues au gel et aux intempéries. Si elle est exempte de pyrite (comme l’ardoise québécoise), elle ne rouille pas. Elle ne brûle pas. C’est un produit lourd et c’est pour cette raison qu’elle résiste aux grands vents.

L’ardoise est idéale pour les pentes supérieures à 45 degrés, mais elle s’adapte à tous les types de toitures. Elle demande très peu d’entretien. L’installation doit obligatoirement se faire par des ouvriers spécialisés. Certains spécialistes précisent qu’un toit d’ardoise âgé de 20 ans devrait être inspecté aux deux ans et une toiture de 40 ans et plus doit être inspectée annuellement.

 

Feuilles et panneaux de métal

Les toitures en métal sont appréciées et reconnues pour leur longévité. Bien que l’extraction et la transformation de certains métaux soient polluantes, ces revêtements demeurent un choix écologique et durable puisqu’ils sont recyclables à l’infini.

Les revêtements de métal se présentent généralement sous forme de feuilles ou de panneaux avec un fini prépeint. Ils doivent être cloués ou vissés sur une pente de 3:12 ou supérieur. Certains produits peuvent cependant être installés sur des pentes aussi faibles que 1,5:12 à condition que le produit soit scellé sur le chantier. Le code de construction du Québec permet l’installation des couvertures métalliques profilées sur de faibles pentes (inférieur à 3:12) avec le consentement écrit du fabricant.

Les métaux utilisés en revêtements de toitures sont généralement précoupés entre 30 et 36 pouces de large (762 à 914 mm), ils peuvent adopter une variété de formes et de dimensions selon les spécifications du client. Des ondulations rondes ou carrées – généralement sur la longueur – ajoutent de la solidité structurelle aux feuilles tout en formant des voies d’écoulement à la pluie. Des nervures soulevées facilitent l’emboîtement des panneaux et le cas échéant, recouvrent les attaches. Lorsque les panneaux sont texturés, assurez-vous que la pente du toit et les détails ne retiendront pas l’eau de pluie, qui avec le temps, peut prématurément dégrader la peinture de finition et affaiblir le métal. Un pare-neige est souvent nécessaire pour contrôler les accumulations et les chutes massives de neige ou de glace.

Les toitures métalliques s’installent aussi bien en été qu’en hiver. Elles sont parmi les plus légers revêtements des toits en pente avec un poids entre 3 et 9 kg/m2 selon le métal et les alliages choisis. Elles sont en revanche plus bruyantes que les autres matériaux lors des intempéries. Le claquement de la pluie sur une toiture métallique peut atteindre 69 dB. En comparaison, une conversation normale est autour de 60 dB et le claquement de la pluie sur des bardeaux d’asphalte est d’environ 54 dB. Les toitures métalliques étant de plus en plus prisées, les fabricants développent des matériaux et des techniques modernes d’isolation thermoacoustique qui réduisent considérablement les bruits extérieurs.

Il est possible d’installer une toiture métallique par soi-même. Cependant, les spécifications techniques et les méthodes d’installation doivent être respectées. En effet, les métaux dilatent dans la chaleur et rétrécissent dans le froid. Si l’installation ne respecte pas les coefficients d’expansion du métal, le toit peut s’arracher, bomber ou gondoler. Le gondolage se caractérise par l’apparition de vagues fixes, de bosses et de creux sur la surface du panneau. Ce phénomène est principalement dû au mouvement du métal et survient lorsque les panneaux sont posés sur des supports inégaux ou que les attaches sont mal alignées. Si votre toiture est déjà gondolée, vous pourriez appliquer une peinture texturée et pâle pour en réduire l’apparence. Si vous êtes en train de choisir votre couverture, privilégiez les matériaux plus épais avec des nervures plus étroites qui auront moins tendance à gondoler.

L’aluminium, l’acier, le cuivre et le zinc ont une cote A – soit la plus haute cote de protection contre les incendies. Puisque ces métaux sont non-combustibles, ils n’alimentent pas les étincelles de feu qui pourraient s’y déposer. Mais, pour assurer une réelle protection, il faut que l’ensemble du système de toit soit conçu pour résister au feu. Une conception idéale réduira au maximum la nécessité d’installer d’autres systèmes mécaniques.

Il est déconseillé d’installer une toiture métallique sur des bardeaux d’asphalte existants. En effet, une membrane imperméable est nécessaire avant d’installer n’importe quel revêtement de toiture. La membrane installée sous les bardeaux peut être endommagée ou usée. Il n’est d’aucune utilité de poser une nouvelle membrane sur de vieux bardeaux.

Les métaux utilisés en revêtement de toitures sont de bons conducteurs thermiques et ne sont guère isolants. Certains fabricants offrent des peintures qui réfléchissent les rayons du soleil. La réflexion des rayons ralentit le réchauffement du métal et, par extension, de l’entretoit, réduisant ainsi les coûts de climatisation l’été. L’utilisation d’un isolant ayant une cote R élevée améliorera l’efficacité énergétique en hiver. Et, malgré la conductibilité électrique de certains des métaux utilisés en revêtement de toitures, ils n’attirent pas plus la foudre que les autres types de revêtements. 

IMPORTANT : Si vous devez changer votre toiture, portez attention à la compatibilité des métaux. L’aluminium ne doit pas entrer en contact avec le cuivre, le zinc, et certains types d’acier (par exemple l’acier galvanisé). Frayez un chemin afin d’éviter que l’eau de pluie ne passe d’un matériau à l’autre. Si vous habitez une région à haut taux de pluies acides, un traitement avec une peinture plus résistante sera nécessaire pour maintenir la durée de vie de votre toit.

Une fois les précautions prises lors du choix et de l’installation, une toiture métallique n’exige pratiquement pas d’entretien. Ces revêtements ne pourrissent pas et sont à l’épreuve des insectes. Un lavage occasionnel à l’eau claire ou avec une solution à base de savon de lessive et d’eau suffit pour éliminer la saleté. Si vous devez enlever des résidus plus tenaces tels que les goudrons, la cire ou du calfeutrage, utilisez une essence minérale. Éviter les produits abrasifs et manipuler les outils avec soin pour ne pas écailler le fini prépeint.

Aluminium

L’aluminium est le produit d’entrée de gamme de la catégorie des revêtements de toitures métalliques. D’une épaisseur minimale de 0,8 mm (0,032 po), les panneaux d’aluminium sont malléables et légers (3 kg/m2). Ils peuvent recouvrir pratiquement toutes les architectures de toit – des hangars arrondis aux plafonds cathédrale.

Les panneaux peuvent être vissés ou cloués. Quelle que soit la méthode choisie, les attaches doivent être en acier inoxydable (acier aluminié) ou en aluminium. Les attaches ne peuvent pas être en acier ou en cuivre. Si vos attaches sont apparentes, il faudra les changer au bout de 10 à 15 ans. Ce sera également l’occasion de rafraîchir la peinture du toit pour éviter les écaillements et la rouille. Bien entendu, si des débris (par exemple des feuilles mortes) s’accumulent sur votre toit, s’il subit des chocs (grêles, branches ou autres impacts) un entretien plus régulier sera nécessaire pour prolonger la vie de votre toiture.

Une toiture en aluminium coûte entre 10 $ et 20 $ le pi2

Avantages

  • Longue durée de vie (+ 50 ans)
  • Résistant, malléable et léger
  • Grande variété de produits et de couleur
  • Main-d’œuvre accessible
  • Très peu d’entretien

Désavantages

  • Sensible aux chocs
  • Bruyant (sans isolement acoustique)
  • Peut gondoler

Acier inoxydable

L’acier inoxydable est un alliage de fer, de chrome (minimum 10,5 %) et de carbone (maximum 1,2 %). D’autres métaux sont ajoutés à la composition selon les caractéristiques désirées. Le molybdène par exemple, augmente la résistance à la corrosion. Il existe plusieurs types d’acier inoxydable. Pour les revêtements utilisés en construction résidentielle, on privilégie l’acier inoxydable avec 17 % ou 18 % de Chrome, recouvert d’un autre métal comme le nickel ou le titane.

Les attaches vissées ou clouées doivent être en acier inoxydable, et les joints pliés et/ou soudés. L’acier inoxydable est malléable à froid et peut être installé en toute saison. Les feuilles d’acier inoxydable utilisées en revêtements de toitures résidentielles doivent avoir une épaisseur théorique minimale de 4,57 mm (0,18 pouce). Bien entendu, l’épaisseur et les finitions feront varier les prix. Pour un produit standard, le prix au pi2 se situe entre 15 $ et 26 $.

Avantages

  • Longue durée de vie (+ 50 ans)
  • Résistant, malléable et léger
  • Main-d’œuvre accessible
  • Très peu d’entretien

Désavantages

  • Sensible aux chocs
  • Bruyant (sans isolement acoustique)
  • Peut gondoler

Acier galvanisé et galvalume

L’acier galvanisé est un produit d’acier recouvert d’une couche de zinc pour le protéger de la corrosion. L’acier galvalume pour sa part exige un trempage répétitif de l’acier dans un bain de 55 % d’aluminium, 43,4 % de zinc et de 1,6 % de silicone. Ce procédé lui confère des propriétés anticorrosion et autoréparatrice plus importantes que l’acier galvanisé. Vous trouverez en quincaillerie des variations de galvalume AZ-50 et AZ-55 selon le poids de l’alliage aluminium-zinc qui recouvre l’acier. L’acier galvalume n’est pas conçu pour des toits dans des régions côtières. Si votre maison est dans un environnement côtier, privilégiez les revêtements en aluminium qui se dégradent beaucoup plus lentement au contact du sel de mer transporté par le vent.

Les feuilles d’acier galvalume peuvent être obtenues en épaisseur de 0,30 mm à 2,25 mm (0,01 po à 0,090 po). L’épaisseur minimale des feuilles d’acier galvanisé et d’acier galvalume pour la construction résidentielle est de 0,29 mm. Elles peuvent être installées non peintes. Lorsqu’elles le sont, les systèmes de peintures sont garantis pour un minimum de 20 ans.

Avantages

  • Longue durée de vie (+ 50 ans)
  • Résistant, malléable et léger
  • Grande variété de produits et de couleur
  • Main-d’œuvre accessible
  • Très peu d’entretien

Désavantages

  • Sensible aux chocs
  • Bruyant (sans isolement acoustique)
  • Peut gondoler
  • Ne convient pas à tous les climats

Cuivre et zinc

Revêtement de toitures haut de gamme, le cuivre est utilisé dans les nouvelles constructions de luxe et les édifices à valeur patrimoniale. Une épaisseur de 22 mm (0,86 po) est recommandée en construction résidentielle. La forme et les dimensions des feuilles varient en fonction du projet. Le cuivre regroupe toutes les caractéristiques des autres métaux : résistant, malléable, anticorrosif, antifongique. Son coefficient de dilatation est inférieur à d’autres matériaux réduisant les déformations dues au mouvement. En revanche, les qualités du cuivre sont contrebalancées par son exigence d’installation.

Comme le zinc, le cuivre réagit à certaines essences de bois ce qui réduit les choix de matériaux pour la charpente. Son patinage particulier est un autre élément à considérer. En effet, le cuivre cède graduellement son rouge brillant à un vert amande sur une dizaine d’années. Cette évolution graduelle de la couleur renforce également les propriétés auto réparatrices du cuivre. Cependant, il peut colorer les autres matériaux en aval par le lessivage de l’eau de pluie. Le cuivre étant un excellent conducteur thermique, son installation doit soigneusement éviter la condensation et le transfert chaud-froid lors des variations de température. Le cuivre est relativement léger avec un poids d’environ 5 kg/m2 une fois installé.

Moins présent au Québec, les toitures en zinc sont plus populaires en Europe, où elles sont appréciées pour leur beauté et leur longévité. Elles n’ont besoin ni d’entretien ni de peinture avec les années. Le patinage naturel du zinc lui confère une allure noble et intemporelle. En revanche, le zinc est un grand allergique. Il est incompatible avec le cuivre, l’acier, les essences de bois trop basiques ou acides telles que le châtaignier, le chêne, les cèdres et le mélèze. L’entretoit doit être bien aéré et toujours sec, car le zinc ne tolère ni fuites ni humidité. Vu l’installation exigeante que requiert le zinc, il est d’autant plus important de confier la tâche uniquement à des couvreurs qualifiés.

L’épaisseur minimum des revêtements de zinc en construction résidentielle est de 0,46 mm (0,018 po). Une fois posée, la couverture pèse généralement entre 4,9 et 6,1 kg/m2 selon la taille et l’épaisseur des feuilles.

Le prix au pied carré peut être obtenu lors d’une estimation pour ces revêtements. 

Avantages

  • Longue durée de vie (+ 70 ans)
  • Aucun entretien
  • Allure noble et intemporelle

Désavantages

  • Installation exigeante
  • Très réactif à son environnement
  • Bruyant (sans isolement acoustique)

 

Tuiles solaires

Dernière innovation en revêtements de toitures, les tuiles solaires gagnent le marché québécois. Le concept est de remplacer les revêtements de toitures par des tuiles photovoltaïques. Il s’agit d’un système intégré où les tuiles servent de revêtement tout en produisant de l’énergie.

Les tuiles solaires sont composées de cellules photovoltaïques et de plusieurs couches de matériaux traités jouant des rôles spécifiques. Une tuile peut contenir une ou plusieurs cellules électriquement liées. Elles font partie d’un système photovoltaïque intégré au bâtiment (Building-Integrated photovoltaics ou BIP). Ce système permet de récupérer le courant continu – produit par les tuiles – pour le transformer et le distribuer sous forme de courant alternatif (ce que nous utilisons dans nos maisons). Par conséquent, des onduleurs et des régulateurs s’ajoutent à l’installation des tuiles pour former le système d’énergie solaire résidentiel. Des batteries devront être ajoutées au système pour le stockage de l’énergie ou le relier au réseau public. Hydro-Québec offre l’option de mesurage net qui permet d’injecter au réseau le surplus d’énergie et d’être alimenté lorsque l’autoproduction est insuffisante. Hydro-Québec installe alors un compteur qui permet de calculer la consommation nette et calcul des crédits sous forme de Kilowattheures directement sur la facture.

Les tuiles solaires s’installent en revêtement pour les toits en pente, les façades des maisons, les garde-corps extérieurs, les murs et autres composantes des maisons exposés aux rayonnements du soleil. La pente du toit pour l’installation de tuiles solaires ou de panneaux solaires est souvent exprimée en degré. Au Québec, le degré d’installation idéal se situe entre 20 et 35 ce qui correspond à une pente de 5:12 à 9:12. Cette pente facilite également l’évacuation de la neige, ce qui est nécessaire pour maintenir un rendement l’hiver. Le degré d’installation peut être différent selon le taux d’ensoleillement de votre région et l’orientation de votre toit. L’objectif est de capter le maximum de rayonnement solaire durant le jour, en été comme en hiver. Leur performance dépendra en outre de leur qualité et de la température. En effet, si les tuiles solaires deviennent trop chaudes, leur rendement diminue.

Peu de fabricants offrent des tuiles flexibles capables de recouvrir l’entièreté du toit. L’utilisation d’un autre revêtement et/ou des accessoires selon la dimension et l’architecture du toit sera nécessaire. Par exemple, le faîte, les arêtes, les noues, les solins ne seront pas en tuiles solaires.

La plupart des tuiles solaires sont conçues pour produire entre 13 et 80 watts d’électricité chacune ; selon la qualité du produit et les dimensions. La durée de vie projetée est entre 20 et 25 ans avec un taux moyen de dégradation annuelle de 0,5 % à 1 %. À la fin de leur durée de vie utile, les meilleures tuiles solaires maintiendront 90 % de leur efficacité. À ce jour, il existe peu d’informations sur le poids d’une toiture solaire complète, sa résistance au feu et aux chocs. Ces tuiles sont fabriquées avec des matériaux fragiles et cassants ; et comportent des risques propres en cas de feux et de catastrophes naturelles. Par conséquent, il faut vérifier auprès de la municipalité avant d’entreprendre l’installation d’une toiture solaire.

En ce qui a trait à l’entretien, une toiture solaire exige un lavage régulier pour la nettoyer de la poussière et des débris. Une inspection annuelle par un installateur spécialisé est également requise pour s’assurer que le système fonctionne bien.

Prévoyez un budget de 30 $/pi2 et plus incluant l’installation.

Une alternative : les panneaux solaires photovoltaïques et thermiques.

Les panneaux solaires photovoltaïques offrent un meilleur rendement énergétique et l’option de raccordement au réseau de distribution public à un coût moindre pour une durée de vie semblable aux tuiles solaires. Leur défaut : ils offrent un abri aux oiseaux et s’intègrent mal à l’architecture du toit. Pour répondre à ces enjeux, des panneaux cloués directement sur le toit ayant un profil semblable aux toitures métalliques sont offerts par certains fabricants. La composition des panneaux solaires est la même que les tuiles solaires. En fait, les tuiles sont des panneaux solaires miniaturisés. Les panneaux solaires exigent également l’installation d’un système solaire. Si vous optez pour cette option, tentez de coordonner l’installation des panneaux avec la réfection du toit.

Les panneaux solaires pèsent entre 12 et 18 kg/m2.

Les panneaux solaires thermiques ne produisent pas d’électricité. Ils réchauffent la maison et le chauffe-eau afin de réduire les besoins en électricité. Hydro-Québec offre une subvention pour l’installation de panneaux solaires thermiques.

À considérer :

Avant l’installation d’un système solaire résidentiel, vérifiez les règlements de la municipalité et contactez Hydro-Québec (si vous prévoyez un raccordement au réseau public). Si vous désirez être autoproducteur indépendant, prévoyez assez de batteries pour le stockage de l’énergie, autrement elle sera perdue. 

Une toiture solaire intégrée est plus adaptée aux constructions neuves. Les éléments tels que l’architecture et l’orientation du toit, le système électrique et le branchement au réseau seront pris en compte dans la conception même du bâtiment.

Si vous rénovez, prenez en compte l’état général de la maison. Les publicités mentionnent qu’un système d’énergie solaire fera grimper la valeur de la maison. Calculez le coût ! Comparez le coût d’acquisition d’un tel système par rapport à la valeur de revente et le bassin d’acheteurs prêts à entretenir et à réinvestir dans ce système.

Avantages

  • Augmentation de l’autonomie énergétique
  • Aspect épuré (pour les panneaux au profil bas)
  • Installation partielle ou totale

Désavantages

  • Courte durée de vie (- 30 ans)
  • Installation exigeante.
  • Rendement variable.
  • Nécessite un système complémentaire.
  • Perte d’efficacité avec le temps.
  • Difficile à entretenir et à remplacer (toitures solaires)
  • Composantes complexes à recycler
  • Main-d’œuvre moins disponible (peu d’installateurs spécialisés).

 

Toitures plates

La toiture plate est utilisée souvent pour la construction d’habitations à logements multiples comme les triplex. La durée de vie de la toiture plate est d’environ 20 ans. Elle demande d’être entretenue plus régulièrement, puisque ce type de toit n'évacue pas l'eau vite, ce qui implique une gestion de l’eau. La toiture plate doit être inspectée deux fois par année afin de s’assurer que les joints d’étanchéité sont intacts et que les drains ne sont pas bouchés. Il est recommandé de la faire déneiger au moins une fois par année, surtout lors de précipitations abondantes. Un avantage de ce type de toit est qu’il donne un accès facile à la toiture pour l’entretien. Il offre aussi un espace de vie supplémentaire, en permettant de créer une terrasse ou un jardin. Il est à noter aussi qu’il n’a y pas de perte d’espace dans les maisons avec un toit plat, contrairement aux maisons dotées d’une toiture en pente. 

Les toits plats existent en plusieurs types, selon le matériau utilisé. 

Toitures en asphalte et gravier

Ce type de revêtement a une durée de vie d’entre 15 et 25 ans, selon la qualité de l’installation et l’entretien. Ce revêtement consiste en quatre à cinq couches de papier-feutre et de l’asphalte chaud appliqué entre eux. Une couche de gravier s’ajoute en surface pour protéger du soleil.

Le plus grand avantage de ce revêtement est qu’il résiste bien aux infiltrations d’eau. Mais il exige de l’entretien. Il est bien qu’il soit inspecté à tous les automnes. Ce sont souvent les petits défauts négligés qui causent prématurément la dégradation et le remplacement complet du toit. Il est à noter que l’entretien de ce type de revêtement n’est pas coûteux : il consiste à remettre du gravier sur les surfaces dénudées pour protéger la membrane contre le soleil. Si le gravier se sépare, on recommande de le balayer, de remettre de l’asphalte liquide de réparation pour toiture, et de repositionner le gravier.

Les grands avantages de ce type de couverture sont le faible prix et la bonne résistance à l’eau (si entretenue). Cependant, il est considéré que ce type de revêtement contribue à la création d’îlots de chaleur. D’un autre côté, selon certains experts, la masse thermique d’une toiture d’asphalte et gravier est si petite qu’une heure après le coucher du soleil elle s’est déjà refroidie.

Par ailleurs, dans les logements juste en dessous du toit d’asphalte et gravier, la température est plus élevée comparativement aux logements en dessous du toit avec une membrane blanche, ce qui implique des coûts de climatisation plus importants.

 

Membranes

Le choix d’une membrane pour remplacer le revêtement d’une toiture plate n’est pas facile et il implique beaucoup de considérations. Les propriétaires au Québec peuvent choisir entre quatre types de membranes :

Élastomère

L’élastomère est à base de pétrole (mais il est recyclable) et il se présente sous forme d’une membrane bicouche durable. Les deux couches sont fusionnées à l’aide d’un chalumeau au gaz. Selon certains,  l’élastomère ne supporte pas de flaques d’eau stagnante : avec l’effet des rayons UV, elles réduiraient à dix ans la durée de vie de la membrane. D’autres affirment que même si la surface granuleuse de l’élastomère est détériorée à cause de l’eau stagnante, la membrane demeure quand même étanche. Il est à noter qu’à cause du travail à la flamme vive, qui augmente le risque d’incendie, certains assureurs refusent que soit installé ce type de membranes (mais la membrane peut aussi être posée à froid). Selon l’estimation de l’architecte Yves Perrier, la durée moyenne de ces membranes est de 21 ans, mais si elle est bien posée sur un toit ventilé, elle peut tenir 30 ans avec peu d’entretien. Stéphanie Lévesque considère que sa durée de vie peut atteindre 35 ans, avec peu d’entretien (16). Un autre avantage est que la membrane élastomère donne une couverture plus résistante aux chocs et plus légère que l’option avec l’asphalte et le gravier. En plus, la couverture avec cette membrane est plus facile à inspecter et à entretenir comparativement au recouvrement avec asphalte et gravier, parce qu’aucune couche de gravier ne masque sa surface. Le coût de la membrane élastomère dépasse de 10 à 15 % celui de la couverture avec asphalte et gravier, mais sa durée de vie est plus longue. La membrane se pose bien en tout temps, à l’été et à l’hiver. Cette membrane nécessite un examen annuel. De petites corrections suffisent à prolonger la vie du revêtement de la toiture avec ce type de membrane.

EPDM

Ces membranes sont de caoutchouc synthétique. Le revêtement ici est d’une seule couche, ce qui signifie qu’il n’y a aucune marge d’erreur pour l’entrepreneur. Les joints sont installés à l’aide d’une colle et il faut atteindre une température spécifique pour l’appliquer. La durée de vie d’un toit en EPDM est de 20 ans et plus. Il faut prendre en considération que là où il y a beaucoup de rongeurs (qui aiment manger les plis) cette option est trop risquée. Ces toits sont disponibles en blanc, ce qui réduit les îlots de chaleur urbaine. Ce type de couverture est imputrescible et il résiste aux intempéries et aux insectes. Ces membranes demandent un minimum d’entretien : une inspection visuelle est demandée au printemps et à l’automne et s’il y a des fissures et des bris, il est recommandé de faire appel à des spécialistes.

Membranes thermoplastiques (TPO)

La membrane TPO est composée en plastique. Elles s’installent au-dessous d’un panneau isolant à haute densité. Ces toits sont d’une seule couche et les joints sont fusionnés à l’air chaud. Ces membranes sont facilement lavables. Elles réduisent les îlots de chaleur (si elles sont de couleur blanche) et elles résistent bien à la moisissure et aux rayons UV. D’autres avantages sont qu’elles résistent bien aux intempéries et à l’humidité et qu’elles sont efficaces contre les insectes. Cependant, leur installation est complexe, ce qui pourrait diminuer la qualité. La durée de vie des membranes thermoplastiques est de 25 à 35 ans, selon Lecomte et Walter, mais CAA-Québec affirme que la durée de vie de toutes les membranes monocouches (y compris les TPO) se situe entre 15 et 17 ans. Ces membranes ne demandent pas d’entretien, mais que comme toutes les membranes monocouches, elles ont mauvaise presse concernant leur fragilité.

Signes de vieillissement de la toiture

Il est fortement recommandé d’inspecter le toit une fois l’an. Il y a des signes de détérioration évidents à surveiller :

Toits en pente :

  • Les bardeaux abîmés (ondulés ou gondolés) ou manquants

Lorsque les bardeaux se soulèvent, ils résistent moins biens aux conditions climatiques.

Il est recommandé de vérifier en priorité les pentes exposées au sud et celles dont les faces sont soumises aux vents dominants.

  • Une bordure endommagée : il faut regarder si la tôle est rouillée ou perforée.
  • Une infiltration d’eau provenant du toit

Toits plats :

  • Gravier en retrait dans les coins de toiture (toit plat)

Si les corrections nécessaires ne sont pas apportées, on peut s’attendre à une oxydation de la couche d’asphalte appliquée sur le papier d’étanchéité. De plus, le papier feutre finira par ressortir et pourrira.

  • Une infiltration d’eau provenant du toit
  • Des débris (comme feuilles mortes) qui peuvent obstruer la crépine de drain pluvial sur une toiture plate. Il suffit de retirer cette crépine de la toiture, la nettoyer et la remettre en place.
  • Il est possible que le toit plat ait des fissures, qu’il ballonne ou qu’il se décolore. Ces phénomènes sont des signes de vieillissement.
  • Accumulation de sable dans le cas de toits d’asphalte et de gravier. Cela donne l’impression que le revêtement est recouvert d’une sorte de boue.
  • Quant aux toits en membranes, les joints peuvent être décollés et on peut y avoir des fissures.
Retour à la liste des nouvelles

Nous tenons à remercier nos principaux subventionnaires,
partenaires et collaborateurs :