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Travaux de rénovation: comment ne pas se faire avoir avec les devis et les soumissions

Il est important de savoir à quoi s’attendre quand on engage un entrepreneur pour des travaux de rénovation, notamment pour les demandes de soumissions et les devis.

Source: Simon Dessureault - Journal de Montréal - 25 mai 2024

Faire une demande de soumission dépend d’abord du type de travaux envisagés ou du degré de détails souhaités, selon Marco Lasalle, directeur du service technique de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

Ce dernier donne l’exemple de travaux de remise en état pour remplacer des éléments en fin de vie, comme le remplacement d’une couverture.

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Il est également pertinent d’informer les soumissionnaires si vous avez observé des problématiques avec l’élément à remplacer, toujours selon M. Lasalle.

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Une demande de soumission concerne aussi des travaux de modifications tels que finir un sous-sol, remplacer une cuisine, remplacer du revêtement extérieur ou des travaux d’agrandissement.

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La rédaction d’un devis par un professionnel (designer intérieur, technicien en architecture, technologue ou un architecte, par exemple) est une méthode efficace pour s’assurer d’une compréhension commune entre le client et l’entrepreneur, conseille M. Lasalle.

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Marc-André Harnois, directeur général de l’Association des consommateurs pour la qualité dans la construction (ACQC), recommande de son côté d’obtenir trois soumissions.

« Si les trois soumissions sont pas mal sur le même prix, on peut penser que ce sont les prix du marché, confirme M. Harnois. Si un charge bien moins cher que les autres, il y a probablement une raison à ça, il faut faire attention. »

Les références

Il n’y a cependant rien de mieux que de bonnes références de gens qui ont été satisfaits d’un entrepreneur, pour faire le bon choix, selon Marc-André Harnois.

« Les entrepreneurs recommandables, c’est rare qu’ils laissent des clients insatisfaits », constate M. Harnois.

Vérifications

Après les références M. Harnois recommande de faire des vérifications d’usage, comme valider le dossier à la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).

« Demandez à votre entrepreneur son numéro de licence et vérifiez la validité de celle-ci dans notre registre », est-il également inscrit sur le site de la RBQ, dans la section « coffre à outils ».

Antécédents

M. Harnois conseille aussi de consulter les dossiers de Cour d’un entrepreneur avec les sites CanLII et SOQUIJ.

« Ça permet de lire les jugements et de voir si c’est un habitué des tribunaux », détaille M. Harnois.

« Mais ce n’est pas parce qu’un entrepreneur “ressort” qu’il est mauvais, tempère-t-il. Des fois c’est lui qui avait raison parce que le client ne voulait pas payer. »

Changements de nom

Il faut toutefois être conscient qu’il y en a qui changent de nom d’entreprise tous les deux, trois ou cinq ans, dévoile M. Harnois.

« Ça peut leur permettre d’éviter des poursuites, révèle M. Harnois. On arriverait pour les poursuivre, mais la compagnie n’existe plus. »

M. Harnois recommande donc de chercher par le nom personnel de l’entrepreneur. « On va pouvoir voir le nom de ses anciennes compagnies qui se sont peut-être souvent retrouvées devant les tribunaux », ajoute-t-il.

« Un entrepreneur qui change souvent de nom, ce n’est pas toujours mauvais signe, mais ça inspire moins confiance que celui qui est sur le même nom depuis 20 ans », dit aussi M. Harnois.

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